Les chats Snowshoes

Les chats Snowshoes
Petite Reine Cho-Chen

vendredi 13 novembre 2015

vendredi 13, jour faste!

Vendredi 13 novembre 2015 = Aujourd’hui est un jour spécial pour la chatterie des Snowshoes du Bois de la Chouette, car je viens de recevoir les résultats des tests PCR effectués sur l’ensemble de mes chats et ils sont tous revenus NEGATIFS !!! Pour ceux d’entre vous qui liront ce post, vous devez vous souvenir du drame qui nous a frappé en février 2015 avec la disparition de deux magnifiques chatons Jewel et Jalna du Bois de la chouette, de la terrible mutation de coronavirus, les condamnant à mourir de la PIF.
J’ai failli tout arrêter devant l’horreur de la situation, le chagrin des propriétaires, voir leur colère, mais j’ai eu la chance d’être solidement épaulée par mon véto, qui m’a trouvé des tonnes d’informations scientifiques sur cette maladie, et m’a conseillé judicieusement dans mon protocole sanitaire mais j’ai aussi été soutenue chaleureusement par des consœurs éleveuses, et j’ai décidé de combattre cette saloperie de coronavirus…
Aujourd’hui, je fais la preuve qu’il est POSSIBLE de vaincre les coronavirus, sans médicaments, même dans une chatterie où 6 chats cohabitent, plus 2 en chatterie individuelle isolée, en faisant preuve de bon sens, de soin et surtout de rigueur.
Je voudrais que mon expérience serve à tout ceux qui ont ou vont traverser cette épreuve de perdre des amours de chats de la PIF= La transmission est oro-fécale, (salive + crottes) j’ai bien compris que ce serait compliqué d’empêcher les chats de se lécher mutuellement, surtout des Snowshoes !, mais j’ai vu que je pouvais agir sur les litières, j’ai donc jeté les plus vieux bacs à litières en plastique et renouvelé pour des modèles facile à nettoyer, j’ai commencé par tous les désinfecter avec du Saniterpen antifongique et anti bactérien (beaucoup plus puissant et large spectre que la javel) que j’ai mis à tremper non seulement la partie basse mais aussi les couvercles des litières ainsi que les pelles. J’ai utilisé une litière absorbante et agglomérante végétale qui ne colle pas aux pattes des chats (Oköbest et Tranquille végétale, animalerie et supermarché) et j’ai commencé à nettoyer scrupuleusement tous les bacs 2 à 3 fois par jour (matin et soir + quand je voyais un chat faire une crotte) et je recommençais l’opération de désinfection tous les 5 jours environ, ceci pour éviter que les chats se contaminent mutuellement dans les litières. (pour info,  il y a 12 bacs à litières dans mon élevage…) et j’ai entrepris de faire tester les crottes des chats à intervalle régulier (environ tous les deux mois) Pour que le test soit plus fiable, j’isole chacun des chats 24h dans une pièce avec 1 litière qui a été changée et désinfectée, je collecte les crottes dans un récipient stérile fourni par le véto, avec des gants jetables, pour éviter toute contamination de transfert)
Au fur et à mesure que les tests revenaient, il y avait de moins en moins de chats positifs dans ma maison, et mon véto qui avait demandé à ce que le laboratoire IDDEX lui fournisse les taux de contamination me confirmait que pour les chats encore positifs, les taux s’effondraient régulièrement. Aujourd’hui, mes efforts et sacrifices financiers (coût du test par chat : 50€+ le transport 13€ X 5 chats Snowshoes (mes chats européens sont morts entretemps de vieillesse), car je les teste tous chaque fois, soit + de 250€…tous les deux mois…)
Je vais continuer à tester régulièrement mes chats, notamment les reproducteurs avant de démarrer une porter, et bien sûr, les chatons qui naitront… Je ne baisserai jamais ma garde…
 
Donc, aujourd’hui, je dois remercier du fond du cœur mon vétérinaire, Dr Fréderic Pierre,  mes consœurs éleveuses de Snowshoes dont l’amitié et la confiance m’ont permis de continuer à croire en mon élevage : Cathy Webb, éleveuse australienne qui a défendu ma cause sur le net, Kelly Cruse (une grande dame dont le courage est source d’inspiration, éleveuse de Snowshoes qui a œuvré pour cette race) Kate Bailey (éleveuse de mon mâle) Josée Briers, éleveuse Belge qui dès le départ de la campagne de diffamation, m’a assuré de son soutien, mes amies Lucile et Cécile, qui ont chez eux un chat né chez moi, Anne Marie qui m’a tant épaulé par ses précieuses infos, Ivan et Véro qui démarrent leur élevage avec la même souche, Pierre, de Suisse, qui veille avec soin sur le gentil Jacob, frère des deux chatons décédés, Laetitia Humez, jeune éleveuse en devenir qui traverse actuellement l’enfer de perdre un snowshoe de la PIF, puis Alain et Monique, dont j’ai partagé le chagrin à la mort de Jewel, qui m’ont assuré de leur confiance tout au long de cette terrible année et pour finir Max Bouche, chef d’orchestre de campagne de diffamation sur le net, à qui j’ai commis l’erreur de lui vendre ma belle Jalna, car son irresponsabilité à amené la mutation fatale chez ce chaton magnifique…
Ce bon vieux Max, qui par sa haine et son acharnement à me nuire et à salir mon nom à l’échelle planétaire n’a fait que renforcer ma détermination à relever la tête ! Je lui dédie ma devise de Nietzsche " ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort"

jeudi 26 février 2015

Journal de bord d'Hooligan, Chapitre XI


Bonjour mes très chers et très aimés amis!

Enfin des nouvelles, mais contrairement à ce que l'on dit, "loin des yeux, loin du cœur" n'a pas cours ici, car Maman et moi, on pense à vous tout le temps!

Moi, je suis en pleine forme, la vie s'écoule tranquillement, au cœur de l'hiver: ballades dans le jardin, au gré de la pluie, de la neige, mais on a aussi comme aujourd'hui des belles journées ensoleillées, et je me suis prélassé sur la terrasse pendant que Maman s'occupait du jardin: c'est bon de regarder les autres travailler!

Mais je ne suis pas inactif, vous pensez bien: cet après midi ,j'ai escaladé un arbre, juste pour le plaisir,....et par curiosité, histoire d'aller "arroser" la terrasse du voisin! et pour le retour, j'ai réussi à escalader la tourelle de notre maison; c'était " chaud", mais j'ai réussi!
Sinon, j'adore épier l'arrivée des moineaux, mésanges, et du rouge-gorge sur la terrasse, quand ils viennent picorer les graines que Maman leur prépare tous les jours; elle râle un peu, sauf pour les pigeons; mais eux, je les évite: courageux, mais pas fou, quand même!

Ce que j'adore aussi, c'est me rouler dans la terre, comme le fait Petitou,un de mes copains : alors là, je me régale!!! Bon , après, lavage oblige! sur mon beau poil blanc!ça me prend un temps!

Alors après , vive la sieste, soit dans mon dodo, soit près du radiateur, soit au coin de la cheminée...c'est vrai qu'on a le choix, alors!

Mais ce qui ne change jamais, et que Maman aime autant que moi, c'est quand elle me prend dans ses bras, le soir, pour aller dormir: d'abord j'ai droit à mon stick au saumon ( c'est plein d'oméga 3! )parce que j'ai été très sage ( enfin, parce que tu n'as pas fait trop de bêtises, mon cœur)  et ensuite je me faufile dans le petit creux, tout chaud, tout douillet, tout contre Maman: alors là, c'est un endroit magique: je me mets en boule, puis toujours en ronronnant, je m'étire, je m'étire le plus possible, tout le long de son corps: comme si,elle et moi, on ne faisait plus qu'un......puis je m'arrange pour poser ma petite tête sur son bras ( je sens qu'elle a un peu de mal à tourner les pages de son livre, mais elle y arrive, quand même, elle ne voudrait pas que je me réveille ! ) et pour l'immobiliser tout à fait, je pose ma patte avant aussi sur son bras... et là, je vous l'avoue, c'est un pur moment de bonheur; à tel point que, le lendemain, on se retrouve tous les deux dans la même position, quand bien même, j'ai dû me lever, pour un petit pipi, ou une petite fringale! 

Alors Maman me sourit, me câline et me dit des mots tous tendres, que je comprends bien, vous savez!

Je sais que tu sais, mon ange, et que Dieu fasse que ces merveilleux moments durent une éternité.

Maman sourit beaucoup, tout le temps, mais l'autre jour, j'ai vu un drôle de truc: elle lisait à l'ordinateur, et puis tout à coup, comme quand elle ouvre le robinet pour faire la vaisselle, l'eau s"est mise à couler, mais à couler....ça ne s'arrêtait plus.... mais c'était l'eau de ses yeux, qui coulait.....Alors , elle m'a parlé de mes petites sœurs, mes trop belles petites sœurs,  Jewel et Jalna, deux petits anges, deux petites merveilles,  qui sont aujourd'hui au paradis....ce qui l'a le plus bouleversée en regardant la vidéo et les photos de Max et de Jalna, c'est leurs regards, à tous les deux: On ne peut parler de l'amour, d'un amour aussi intense, aussi bien qu'au travers de ces regards échangés, emplis du bonheur et du désir de l'autre; un amour aussi intense, aussi profond, aussi fort, de l'amour à l'état pur, beau comme un diamant, le don de soi pour l'autre. 

Je crois que les yeux de Maman coulent encore, quand elle est seule.....

Et depuis ce jour, elle me serre encore plus fort dans ses bras, elle m'embrasse encore plus fort, comme si c'était encore possible; elle sait la chance et le bonheur qu'elle a aujourd'hui de m'avoir à ses côtés, et tout ça est vrai pour moi aussi.
 
Miaou d'amour! 
 
Hooligan.
 
Chère Brigitte, je n'ose imaginer ton chagrin, et si mes pensées pouvaient soulager celui  des parents de Jewel et de Jalna, ce serait pour moi comme un nuage de consolation.

Je vous embrasse très affectueusement. 
Cécile

Petits anges...


Jewel embrassant sa sœur Jalna sous le regard de Jonas
Il y a des périodes de vie où l'on se demande quelle mauvaise action est en train de vous revenir en pleine figure et où le train semble dérailler avec aisance, beaucoup trop d'aisance...
Le décès de Jewel avait frappé ses maitres Alain et Monique droit au cœur, mais avait fait des dommages collatéraux car j'ai ressenti cette perte comme un coup de poignard et vécu mon impuissance à les aider comme un échec...
Jalna à Noël
Pour autant, nous n'étions pas au bout de nos peines car deux semaines après, Jalna tombait malade à son tour, avec par contre, les symptômes d'une PIF humide dès le départ et nous quittait 3 jours plus tard, âgée de 6 mois seulement..
En retournant le problème dans tous les sens avec l'aide de mon vétérinaire (à qui je tire mon chapeau bien bas en reconnaissance de son soutien sans faille à mon moral en pleine spéléologie, mais aussi pour toutes les recherches qu'il a effectué sur son temps libre -pas gras, le temps libre vu les horaires qu'il a à la clinique!- pour trouver un moyen de contrôler les coronavirus à l'origine de la PIF)
J'ai bien sur, observé avec le détachement maximum possible, chacun de mes chats, dressant une liste des éventuels soucis de santé qu'ils auraient pu avoir et pouvant avoir un lien avec des coronavirus, depuis leur arrivée chez moi par voie d'importation ou de naissance... Le souci est que justement, il n'y en a pas et que tous les Snowshoes qui vivent à la maison en famille sont en pleine forme !
Jonas les yeux verts du lutin
Par principe, j'ai écarté ceux de mes chats qui vivent isolés (car soit reproducteur comme Teddy, âgés ou peu sociables) ne partagent rien avec les autres, ni léchouilles, ni gamelles ni litières et je me lave les mains après les avoir soignés (réflex professionnel) Il reste donc, qui partagent câlins, léchouilles, coussins et litières : Cho-Chen, (que j'avais fait tester aux coronavirus par curiosité il y a quelques temps et qui était négative), son fils Harry, Vanda et le petit "leprechaun" Jonas (aux yeux verts) que mon mari a souhaité garder.
Vanda est arrivée d'Italie en octobre 2013 et a déclaré dans la foulée un coryza, de forme atténuée, car ayant été vaccinée. La méthode de vaccination italienne est différente du protocole français et en effectuant la primo-vaccination à 2 mois suivie du rappel 15 jours après, (et non 1 mois après comme en France) il y a un risque que le chaton, encore sous la protection des anticorps maternels ne prenne pas totalement le vaccin... Ceci ajouté à l'air conditionné de l'avion, cela n'a pas loupé! Nous l’avions fort heureusement installée dans la chatterie de quarantaine, chauffée à bloc! A l'issue de 10 jours de quarantaine et quelques antibiotiques plus tard, elle était guérie, Mon veto a préféré la revacciner pour renforcer son immunité (et là, elle s'avère allergique à l'un des composants du vaccin = œdème de Quinck, en urgence, sous cortisone!)
Ma jolie Vanda del Doge
Mais pourtant, si le coryza, ni l’œdème de Quinck n'ont rien a voir avec les coronavirus, par contre, si elle était porteuse, même faiblement, de coronavirus via sa mère, le stress causé par son coryza + son épisode allergique ont pu déclencher une montée du taux de ces coronavirus, la rendant plus contagieuse aux autres chats de la maisonnée...

Mais là encore, entre 75 et 85% des chats sont naturellement porteurs de coronavirus, pendant certaines périodes, voir toute leur vie, sans pour cela nécessairement déclencher la terrible mutation en PIF!!!
La plus part meurent de vieillesse ou de cancer...
La transmission est de type "oro-fécale", cela veut dire que cela se transmet par les fèces (crottes) dans les litières communes et par le léchage. Empêcher des Snowshoes de se lécher mutuellement est une utopie, à moins de les isoler les uns des autres...
Il faut un facteur déclencheur pour allumer la mèche de la mutation et dans 90% des cas, ce facteur est le stress.
C'est une des raisons pour laquelle les chatons sont les plus touchés par
Jewel  en pleine séance câlin
la mutation d'un coronavirus, car la séparation du foyer où ils sont nés, même en arrivant chez des maîtres aimants et calmes comme Alain et Monique peut s'avérer fatale sur un sujet sensible et sans doute Jewel l'était plus que sa sœur car elle a déclaré la forme sèche de la maladie (troubles psychomoteurs, atteinte nerveuse et oculaire, fièvre) à 4 semaines de la séparation avec sa mère.
Jalna visite Paris !
Quand à Jalna, qui déclare sa forme humide de PIF (épanchement abdominal, vomissement et fièvre) au terme de 7 semaines de sa séparation du foyer maternel, mon sentiment est qu'elle n'aurait jamais déclaré la mutation virale fatale si  les choix de la vie imposée par son maître avaient été plus raisonnables. La multiplication des situations de stress imposées au chaton de 5 mois ont certainement pesé très lourd dans sa capacité à y résister... Mais ce n'est peut-être qu'une intuition erronée? Va savoir!
Pourtant, la présence de coronavirus n'est pas nécessairement une fatalité car en effet, et souvent, les chats excrètent les coronavirus et s'en débarrassent... Ils peuvent par contre en rattraper si à un moment où leur système est immunodéprimé (sous l’effet d'un stress, ou d'une maladie bénigne) ils sont en contact avec soit un autre chat porteur ou, si leur maître rapporte sur ses mains les particules salivaires collectées en caressant un autre chat extérieur à la maison (surtout quand votre chat est seul occupant des lieux, et où son système n'a pas l'occasion de se confronter régulièrement aux coronavirus)...
C'est l'une des raison pour lesquelles, en expo féline, je ne laisse jamais les chats être caressés par le public, et quand je laisse un maître potentiel le faire, c'est uniquement après s'être désinfecté les mains au gel hydro-alcoolique...
Mes chatteries sont conçues pour que les chats ne puissent pas être caressées par un visiteur de passage, ni léché par un chat divaguant (plutôt rare en Sologne du fait de la haine de certains chasseurs ne supportant pas la concurrence de prédateurs tels le chat, qui n'hésitent pas, en dépit de la loi, à les supprimer purement et simplement!) sans compter qu'en stage de fauconnerie, je parque soigneusement mes chats hors de portée des serres de mes oiseaux de proie et des mains de mes stagiaires!!! (cela semble évident, non?)  Voilà qui supprime donc toute "importation" involontaire de coronavirus par ce biais comme l'a perfidement suggéré le maître de Jalna...
Quoi qu'il en soit, quand une catastrophe arrive, j'aime bien comprendre "pourquoi" et "comment"! Mon vétérinaire a donc prévu avec l'aide du laboratoire IDDEX de tester au moins Vanda (en fait, je les fais tous tester) une fois par mois, sur un délai de 6 mois pour voir l'évolution des coronavirus qu'elle  pourrait éventuellement porter.
Si le taux est constant et relativement élevé, la décision sera sans appel, elle sera stérilisée et mise à l'écart de ceux non porteurs de ma famille snowshoe.
Vanda, ma beauté!
Si le taux est fluctuant, cela veut dire qu'elle pourrait, à terme, se débarrasser des coronavirus et devenir apte à élever de nouveaux chatons. Il suffirait de cibler la période où elle en est débarrassée pour l'isoler des autres porteurs éventuels, elle ne se re-contaminerait pas toute seule!
Si par chance elle n'est pas porteuse, peut-être qu'un jour, je recommencerai l'élevage avec cette magnifique demoiselle...
Il faudra qu'elle soit testée aux coronavirus avant la fécondation et qu'elle demeure isolée des autres chats pour non seulement la gestation, mais aussi l'élevage des chatons jusqu'à leur départ... Triste vie pour le sociable Snowshoe... Mais indispensable pour que ce drame ne se reproduise pas!
J'ai vraiment eu envie de tout arrêter, mais les nombreux messages de soutien et d'encouragement de mes consœurs éleveuses de par le monde, via le réseau Facebook ou par mail et téléphone m'ont redonné l'espoir qu'un jour, je continuerai. Peut être pas avec Vanda, mais avec une autre femelle que je ferai tester avant de l'incorporer à ma maisonnée, (ce que je n'ai pas fait pour Vanda, tellement heureuse de la chance d'avoir pu acquérir une aussi belle Snowshoe! Surtout après le drame qui avait conduit à la stérilisation en urgence de Cho-Chen, la fondatrice de mon élevage...) ou que je maintiendrai isolée de cette maisonnée si mes chats étaient porteurs permanents...

mercredi 28 janvier 2015

Jewel, destin brisé...

Petite Jewel nous a quitté au terme de 10 jours de douleur pour elle et pour ses maîtres Alain et Monique. (CF page facebook Jewel du bois de la chouette) Les résultats de prélèvements histologiques réalisés post mortem donneront peut être la clé de ce qui lui est arrivé. La 1ère hypothèse avancée est celle d'une PIF (péritonite infectieuse féline, n'ayant rien à voir avec le péritoine si ce n'est d'être à la base, un coronavirus intestinal)...
Pour tous les amoureux des chats, et les éleveurs inclus, vous devez savoir que la PIF peut frapper sans prévenir, même si vous êtes un maître consciencieux et prudent, et propre dans vos installations... Comme 75% des chats sains par ailleurs, sont porteurs de coronavirus intestinaux, qui, dans la grande majorité des cas, demeurent fort heureusement bénins durant la vie entière du chat, mais parfois, et généralement suite à un stress, l'un de ces coronavirus mute en quelque chose de terrifiant et mortel comme la PIF...
La plus part des gens (et j'en faisais partie jusqu'à ce que la pauvre petite Jewel subisse cette mutation mortelle) considèrent que la PIF s’attrape quand vous laissez votre chat en bonne santé, divaguer à son gré dehors et rentrer en contact avec un chat arret (semi sauvage) infecté car la contagion se fait via le sang, la salive et le sperme (un sida, quoi!) ... C'est pourquoi j'ai gardé tous mes chats à l'abri, à la maison, n'étant autorisés à sortir dans dans l'enclos sécurisé des chatteries attenantes à la maison.. Et cela s'est avéré sage car je n'ai jamais eu de chat malade de la PIF depuis que j'ai démarré mon élevage en 2007.
Ils sont d'ailleurs très rarement malades à part une indigestion occasionnelle de pâtée pour chat et un décès suite à un cancer de ma Shadow, une européenne écaille de tortue... Suivis régulièrement par mon véto, vaccinés et déparasités en temps et en heure, ils sont tous en pleine forme...
Je suis atterrée de ce qui est arrivé à Jewel ainsi qu'à Alain et Monique, ses maîtres infortunés, d'autant plus qu'ils se sont montrés prudents, sérieux, s'assurant que jamais la petite ne s'échappe dehors, ne soit pas caressée par n'importe qui, à part eux mêmes, ne mange pas de nourriture inadaptée, et soit gardée en sécurité et au chaud à la maison. Elle était entourée d'amour, de soins et d'une vie confortable. Alors quand dans d'autres cas, le stress est imposé au chat par les choix de vie de ses maîtres et qu'il serait compréhensible que cela déclenche une mutation de coronavirus, mais ce n'était pas le cas de Jewel...
Je vais continuer d'être sérieuse, précautionneuse et propre dans mon élevage et dans les soins quotidiens de mes chats, Je vais continuer de les protéger des contacts avec d'autres chats, autant sur les expos qu'à la maison, et je vais continuer d'être attentive à l'alimentation de mes chats car la nourriture des humains peut se révéler être un poison pour les chats...
Je ne souhaite à personne de connaitre le chagrin de voir son chaton adoré couler à pic dans la spirale mortelle de la PIF, je ne souhaite à personne le cœur brisé d'Alain et de Monique, et je ne souhaite à personne le sentiment d'impuissance qui m'a terrassé durant cette épreuve de n'avoir pas pu ni su empêcher ce drame d'arriver...
Dors au pays des anges, petit Joyau! tu manques à beaucoup de cœurs!

jeudi 22 janvier 2015

Halloween, un père peinard...


Voici un moment de tendresse partagée entre Halloween du Bois de la Chouette et sa maîtresse Aurore, une scène qui décrit tout le bonheur d'être un snowshoe et celui d'être le maître d'un snowshoe!!!
Cho-Chen raffole entrer dans mes pulls et mes gilets, à un point où je me suis souvent demandée comment je pourrais concevoir une sorte de sac Kangourou pour snowshoe? Quelqu'un a un patron à proposer?